Une négociation cruciale a été perdue par un agent immobilier qui s’occupait d’une de mes transactions.
Cette mésaventure pourrait être celle de n’importe quel professionnel de l’immobilier.
Mais ce qui distingue les réussites des échecs n’est pas la chance.
C’est une méthode bien éprouvée.
Si vous voulez facilement verrouiller une négociation, il y a une erreur à ne pas commettre.
Quand un vendeur refuse votre proposition, vous avez tendance à lui proposer quelque chose d’autre.
Cela ressemble à quelque chose comme “et si j’enlève ceci” ou “Et si j’ajoute cela ? ”.
En faisant cela, vous naviguez à vue.
Vous risquez de donner plus gros que ce que le vendeur attend.
Et surtout vous allez taper à côté de l’effet voulu.
Bref, vous vous tirez une balle dans le pied.
Face à un refus d’offre, il est fondamental de demander à la partie adverse ce qu’elle serait prête à accepter.
Et quelle que soit la réponse, il faut le faire écrire.
Cela provoque de nombreux phénomènes inconscients fondamentaux pour la suite.
La personne va se projeter dans la transaction après avoir écrit sa contre-proposition.
Le référentiel de négociation va se resserrer.
Dans certains cas, cela va permettre de mettre l’autre partie devant ses incohérences.
Il est toujours facile de refuser.
Cela devient plus compliqué quand il faut construire une proposition.
Dans ces situations, cela peut éviter tout simplement de vous faire perdre du temps avec des vendeurs qui ne souhaitaient pas vendre.
J’ai eu le cas d’un couple qui divorçait.
En demandant au couple de signer la contre-proposition, il est ressorti qu’un des deux n’avait jamais eu l’intention de signer quoi que ce soit…
Votre réussite dans l’immobilier repose sur votre capacité à piloter les négociations avec sagesse et stratégie.